Auteur: Pierre Fortin (0466)
Photo 1: Gracieuseté de Mme Sonia Collard, Conseillère, relations médias,
Service des communications, Ville de Drummondville
Photos 2-3: gracieuseté de Mme Diane Autotte, Responsable des réservations,
Village Québécois d’antan
Source: Fortinfo, # 29 – avril 2016, pages 1 et 24
Dernière mise à jour: mars 2016
Courriel: info@afafortin.com
Drummondville - 2016
Drummondville, notre ville-hôtesse en 2016
Drummondville fut fondée en juin 1815 par le lieutenant-colonel Frederick George Heriot et un groupe de militaires licenciés ayant participé à la guerre de 1812 contre les Américains. Le traité de Gand ratifié par le président des États-Unis signifiait alors la fin de ce conflit. Toutefois, les administrateurs du Bas-Canada craignant une nouvelle tentative de la part de nos voisins du Sud, ont mandaté le lieutenant-colonel et ses compagnons d’armes afin de fonder une base militaire et agricole sur les berges de la rivière St-François, à moins de 100 km de la frontière américaine. Ainsi naquit Drummondville, nommée en l’honneur de Sir Gordon Drummond, administrateur du Canada entre les nominations du 6e et 7e gouverneur.
Malgré un arrière-pays agricole prospère, Drummondville semblait destinée à miser sur l’exploitation de ses ressources naturelles, profitant de ses réserves de bois des forêts, et de l’implantation de fonderies. Toutefois, avec l’arrivée de l’hydro-électricité au début du 20e siècle, la ville-hôtesse de nos Retrouvailles de 2016 prit un tournant industriel, surtout dans le domaine du textile. Cette industrialisation provoqua une croissance démographique, triplant la population drummondvilloise durant la 3e décennie.
Comme partout ailleurs, s’ensuivirent les hauts et les bas du Krach de 1929, les exigences de l’effort de guerre et les fluctuations des marchés. Cependant, de nos jours, on retient bien plus de l’impact des fermetures de la Dominion Textile (1998) et de la Celanese (2000) – entre autres – si bien qu’il y eut une période où Drummondville semblait vivre une certaine déprime ; les gens du coin avaient l’impression que leur ville, c’était simplement la sortie de l’autoroute transcanadienne où les voyageurs s’arrêtaient pour faire le plein.
Mais ces sentiments n’ont pas duré longtemps. Les Drummondvillois, reconnus pour leur dynamisme, ont vite repris en main la vocation industrielle de leur ville, tout en conservant la mémoire de ses débuts historiques. La restauration du Village Québécois d’Antan sans miser sur d’énormes octrois ou fonds d’urgence gouvernementaux, nous le prouve de façon absolue.
Voilà où se tiendront les Retrouvailles de l’Association des Fortin d’Amérique cette année. Plus précisément, le dimanche 10 juillet, au Village Québécois d’Antan, soit à 160 km de Québec… 120 km de Montréal… 100 km ou moins de la Mauricie ou des Cantons de l’Est… dans cette belle ville qui affirme avec fierté être la Capitale des traditions et du développement. De plus, comme notre ville-hôtesse célébrera son Mondial des Cultures durant cette période, pourquoi ne pas en faire une visite de fin de semaine?… Au plaisir de vous y retrouver!